Pour maintenir votre animal en bonne santé, il faut connaître quelques principes :
- l'équilibre acido-basique et l'homéostasie
- l'acidité et les problèmes qu'elle engendre
- la Pet Food et ses composants
- les mycotoxines
- les organes émonctoires.
Qu'est-ce qu'un carnivore domestique : c'est un animal pourvu de crocs et de griffes, capables de chasser pour se nourrir et vivant au sein d’un foyer humain. Même s’il est domestiqué depuis plusieurs milliers d’années, son système digestif demeure quasiment inchangé.
Il est important de prendre conscience que pour avoir et garder son animal carnivore en pleine forme, il doit manger une alimentation adaptée à sa physiologie, afin de garder un équilibre acido-basique optimal. Celui-ci est primordial pour maintenir l’homéostasie qui est un système très performant qui régule et maintient l’animal en bonne santé.
Pour arriver à ce résultat, votre animal doit manger une alimentation qu’il digère facilement sans faire d’effort digestif exagéré, une alimentation naturellement hydratée (qui contient 70 à 80 % d’eau environ), en évitant toute alimentation qui va lui créer beaucoup d’acidité et de déchets toxiques.
En quoi l’acidité est-elle mauvaise pour nos carnivores ?
L’acidité crée le terrain favorable au développement de diverses maladies : diabète, obésité, insuffisance rénale chronique, diarrhées chroniques, voire MICI, allergies, tumeurs et cancers.
Ces maladies sont majoritairement la conséquence d’un mauvais équilibre acido-basique.
La nourriture industrielle créée par les PET FOOD depuis déjà 70 ans, encrasse l’organisme de nos animaux, et la qualité de ses composants a beaucoup diminué.
Pourquoi l’industrie des PET FOOD n’est pas idéale ?
Les croquettes ne contiennent que 10% d’eau… comme des pâtes non-fraîches prêtes à être jetées dans l’eau bouillante pour les cuire… de plus les croquettes sont composées :
- de sous-produits animaux : ce sont des déchets d’abattoir (carcasses, sabots, cornes, becs et plumes
- de farines animales non destinées aux humains : c’est ce qui a fait naître la maladie de la vache folle … ;
- de protéines de viande : ce sont des carcasses donc où se trouve la viande ?
- du blé, maïs, riz, patates : ce sont des glucides qui donnent de l’acidité ;
- de pulpe de betterave, de cellulose : ce sont des glucides qui donnent de l’acidité ;
- petits pois, lentilles : ce sont des végétaux qui apportent des protéines non-animales que les carnivores ne peuvent pas convertir bénéfiquement ;
- des additifs et conservateurs chimiques ;
- des exhausteurs de goût… chimiques.
Les céréales sont contenues dans d’énormes silos où se propagent des mycotoxines, des moisissures de champignons qui ne seront pas détruites par la cuisson, même à haute température. Ces mycotoxines sont responsables de problèmes neurologiques, de fœtus morts, etc.
Quelles conséquences sur votre animal ?
Les organes émonctoires (foie, reins, peau, poumons) sont saturés de toxines qu’ils n’arrivent plus à évacuer tant la tâche est grande et difficile. Ajoutez à cela les substances chimiques des vermicides (vermifuges), antipuces/tiques, les céréales (glucides) qui donnent un terrain acide favorable à d’innombrables maladies, et votre chat ou chien commence à avoir des symptômes qui indiquent que quelque chose ne tourne pas rond (selles molles voire liquides, gaz, grattages intempestifs, ou carrément des maladies qui apparaissent).
Il n’est souvent pas trop tard mais il est urgent de lui donner une alimentation qui soit physiologique, adaptée à son organisme et facile à digérer, qui va maintenir son équilibre acido-basique, ce qui lui permettra de faire face à toute « attaque » extérieure de manière optimale, et surtout de rester en pleine forme.
Mais alors, comment nourrir son animal de manière appropriée ?
Un carnivore a des dents pour déchiqueter et broyer, il a besoin de manger une alimentation la plus proche possible ce qu’il mangerait dans la nature, sans l’aide humaine.
Il mangera donc de la viande (poulet, dinde, lapin, coquelet, caille, en évitant les gros animaux qu’il ne toucherait pas dans la nature, comme le bœuf ou le porc), légèrement pochée ou crue (mieux pour garder la taurine et les vitamines/minéraux), selon sa préférence. Vous pouvez éventuellement opter pour de la pâtée de bonne qualité sans glucides ni additifs : la liste des ingrédients doit être la plus courte possible, sans oublier qu’il est toujours mieux de trouver ses vitamines et minéraux dans des abats (cœur, foie) que dans un substitut chimique.
La viande constituera 80% de la gamelle du chien, et 95% de celle du chat.
On ajoutera les 20% et 5% manquants respectivement par des légumes cuits non salés ni épicés pour les besoins en minéraux, vitamines et oligo-éléments.
On ajoutera un peu d’huile de colza bio 1ère pression à froid, et de la levure de bière en flocons pour les vitamines du groupe B (antioxydants) et le zinc (qui prend soin des tissus conjonctifs qui composent 80% du corps), et pour la beauté/solidité des dents, de la peau, du poil et des griffes.
Un carnivore domestique mangera entre 3 à 5% par jour de son poids, ainsi un chat de 4 kg mangera entre 120 et 200 grammes de ration par jour, et un chien de 10 kg mangera par jour entre 300 et 500 grammes par jour.
Toute ration doit être calculée en fonction de l’âge de l’animal, de son activité physique, de ses éventuelles intolérances ou pathologies, etc.
En le nourrissant en respectant sa physiologie, vous éviterez de nombreuses dépenses chez les vétérinaires.
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